La photo de famille

Cap sur la poursuite de la formation des enseignants en entreprise

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Le Centre ivoirien pour le développement de la formation professionnelle (Cidfor) a organisé, les 7 et 8 mai, un atelier de réflexion sur le programme immersion en entreprise des acteurs de la formation professionnelle et technique à Cocody. Il ressort de ces instants de réflexion que le Centre est à la recherche des voies et moyens devant lui permettre de poursuivre ledit programme et accroître ainsi l’effectif des participants à ces stages. Pour ce faire, le Cidfor a décidé de mobiliser des partenaires et des personnes de bonne volonté pour la bonne mise en œuvre de ces activités de renforcement de capacités. Il a été aussi question de définir des indicateurs de performance pédagogique nécessaires au suivi-évaluation de l’impact du programme sur l’apprentissage dans les établissements. Faisant le bilan des activités, DIALLO KADJATA, la directrice du Cidfor, a relevé qu’après 12 ans de mise en œuvre dudit programme, 396 formateurs ont bénéficié d’un stage pratique en entreprise et

5000 personnes ont été formées. Par ailleurs, 23 conventions de partenariat ont été signées avec le secteur productif, 23 clubs de lecture et d’écriture créés et installés dans les établissements, 3 conteneurs aménagés en bibliothèques équipés en ouvrages scolaires et chaises offerts. 13,16 % de l’effectif global des formateurs ont bénéficié du programme d’immersion. Pour ce faire, le Cidfor entend trouver de nouveaux mécanismes pour améliorer les statistiques. « Ce bilan est certes modeste, mais il est une réelle satisfaction pour le Cidfor. Le programme d’immersion a le mérite d’avoir suscité à nouveau une dynamique autour de la vision du partenariat école-entreprise si nécessaire pour une formation professionnelle et technique de qualité et efficiente, une meilleure insertion socio-professionnelle des diplômés », a-t-elle affirmé. La directrice a indiqué que cela constitue un outil idéal pour trouver une solution à la problématique de l’inadéquation entre la formation et l’employabilité des jeunes.

Sangaré Moustapha, directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, a déclaré que c’est un programme essentiel pour permettre aux jeunes formés de répondre aux besoins du marché de l’emploi. Ajoutant que le développement du partenariat public-privé est à encourager. Quant à Édouard Ladouyou Sibahi, chef du département capital humain et relations sociales de la CGECI, il a souhaité que ledit partenariat produise de nombreux fruits. Il a appelé tous les acteurs à la mobilisation autour de ce programme d’immersion entreprise pour favoriser le dialogue école-entreprise.

C. DALLET